Bonjour ~
Je pense souvent à mes rêves, comme tout le monde je suppose. Et j’ai réalisé que les rêves ont un certain pouvoir sur nous.
Les rêves ce sont ces histoires que nous imaginons durant notre sommeil. Mais c’est aussi, et ceux-ci sont les plus dangereux, l’histoire de notre vie future potentielle que nous imaginons à partir de nos expériences et espérances. Car oui un rêve peut se réaliser mais il peut facilement être compromis car c’est un événement potentiel.
La jeunesse, l’ignorance, la naïveté, la candeur fait que nous nous abandonnons à toutes sortes de rêveries, réalisables ou non. Le problème est que cette période de la vie a une fin.
Il arrive donc comme moi, qu’à l’âge où l’on frôle le monde adulte, on se rende compte que ces rêves sont bien trop fastidieux pour le peu de temps dont nous disposons. Que ces rêves ont très peu de chances de se réaliser car on ne peut pas tout faire en même temps.
Il va falloir abandonner. Faire des choix. Et cela, lorsqu’on ne s’y attend pas… Brise le cœur.
Peu importe combien j’essaie, je veux toujours trop de choses, je rêve toujours trop. Les rêves sont ce qu’il y a de plus beau mais quoi de plus douloureux que la désillusion.
Les rêves sont pleins d’espoirs. On dit que l’espoir fait vivre mais à trop espérer on désespère, ne doit-on alors plus rien attendre de la vie ?
Je suis sûre que vous avez déjà dû entendre ce genre de slogan « Dream Big » ou autre. Ce genre d’expression est un piège d’après moi, un puits d’espoir où il vaut mieux ne pas tomber.
Je trouve que la notion de rêve et espoir est très paradoxale et hypocrite dans la mesure où tous les rêves ne se réalisent pas et tous les espoirs n’aboutissent pas.
Et puisque je suis pleine de paradoxes aussi, je termine cet article en vous citant Mike Tyson :
I’m a dreamer. I have to dream and reach for the stars, and if I miss a star then I grab a handful of clouds.
All I am is a man, I want the world in my hands.
Call me Aïness 